Qu’est-ce que l’univers ? Quel est le sens de cette vie dans l’univers ? Qu’est-ce que la réalité ? Qu’est-ce que la conscience ? Ces questions fondamentales, que tous les philosophes se sont posées au fil des siècles, ont occupé mes réflexions d’adolescent, puis de jeune adulte et au-delà… encore. Je me souviens encore de mes longues lectures, de Descartes, de Kant… De mes émois de petit philosophe, découvrant soudain la fascinante « monstruosité » du solipsisme, le combat entre réalistes et idéalistes… J’ai écrit ce livre au début des années 1980, j’avais 28 ans. Un premier jet, mais déjà une base pour une pensée future…
Un livre de jeunesse, une pensée en construction, la découverte implacable d’un non-sens à la vie.
Dans ce tout premier livre de jeunesse, le Dr Éric Loonis nous livre une pensée déjà bien construite autour du concept bouddhiste de « vacuité » et d’une théorie du développement de l’ego. Il y élabore une psychophénoménologie décrivant une « névrose » du désir, dans un cadre conceptuel à la fois bouddhiste et cognitivo-comportamental. À sa lecture, on parcourra avec l’auteur des réflexions métaphysiques concernant l’épochè transcendantale, les solipsismes subjectif et transcendantal, la méditation, la logique intuitive, la cosmogonie… explorant un non-sens à la vie.
Ce livre est donc une préfiguration des réflexions futures et des écrits de fin de vie de l’auteur. On y trouvera de belles intuitions sur le multivers, l’univers-bloc, le Grand Tout, les indexations mentales, aussi bien que les prémisses des travaux ultérieurs du psychologue sur les addictions et les fantasmes. En résumé, c’est un livre très inspiré, qui a pu donner parfois, à l’auteur, l’impression d’avoir été écrit par quelqu’un d’autre.
« Oui, nous pouvons dire, d’une certaine façon, que l’ego transcendantal n’existe pas, qu’il n’y a en fait personne dans l’univers, que tout se déroule automatiquement sans avoir besoin de conscience. »