The World Set Free – Nouvelle traduction
On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Je ne parvenais pas à trouver cet ouvrage (traduit et édité en français en 1995) et dont les exemplaires d’occasion étaient hors de prix. Alors, je me suis décidé et j’ai refais une bonne traduction. Et le revoilà à un juste prix, pour tous les lecteurs passionnés de Wells !
« Je ne pense pas à l’abolition de la femme. Mais je veux abolir – l’héroïne, l’héroïne sexuelle. Je veux abolir la femme dont le support est la jalousie et dont le don est la possession. Je veux abolir la femme qui peut être gagnée comme un prix ou enfermée comme un délicieux trésor. » – Marcus Karénine
Le monde libéré (The World Set Free), dans une nouvelle traduction, est un roman d’anticipation et de science-fiction, dystopique et utopique, écrit par H. G. Wells en 1913 et publié en 1914. Wells y décrit un monde socialement dégradé, gangréné par le capitalisme, l’égoïsme et la cupidité, avec un environnement de plus en plus saccagé et pollué. Un monde qui va vivre une guerre atomique mondiale qui, au-delà de la catastrophe planétaire qu’elle entraîne, éveillera les consciences. L’énergie atomique apportera tout ce dont l’humanité a besoin pour se relever. Un gouvernement mondial, qui n’est pas sans rappeler le « nouvel ordre mondial », entre Davos et théorie du complot, organisera cette renaissance planétaire. Dans ce roman-chronique, Wells déroule ses fascinantes prémonitions : la bombe atomique, la guerre atomique mondiale, l’industrie nucléaire, le gouvernement mondial, la Cour pénale internationale, le féminisme, la Révolution sexuelle et même le tunnel sous la manche, le téléphone mobile, une monnaie unique mondiale et les voyages spatiaux…
En ces temps de guerre aux portes de l’Europe (Syrie, Ukraine), il nous invite à rêver « une possible fin de la guerre sur Terre » et une nouvelle façon positive de penser le monde et l’humanité.
Herbert George Wells, nom de plume H. G. Wells (1866-1946), est un écrivain britannique surtout connu pour ses romans de science-fiction, dont furent tirés de célèbres films : L’homme invisible, La machine à explorer le temps, La guerre des mondes, L’île du docteur Moreau. Il est également l’auteur de nombreux romans de satire sociale, d’œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d’ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie et à l’histoire qu’aux questions sociales. Il est considéré comme le père de la science-fiction contemporaine.
Certainement le plus prémonitoire des romans d’anticipation d’H. G. Wells. Ses prédictions ne sont peut-être pas encore toutes réalisées…