Écrits et traductions d’Éric Loonis








Écrivain, traducteur et éditeur indépendant
J’ai été heureux de traduire en français ce magnifique ouvrage de Robert Sapolsky. Une somme d’arguments contre le libre arbitre qui, pour moi, rejoint l’univers-bloc de la relativité d’Einstein !
Rien n’agit, tout se déroule !
Déterminisme, un récit magistral sur la science du comportement humain.
« Voici l’intérêt de ce livre : s’il peut paraître ridicule et insensé d’expliquer quelque chose en recourant à une infinité de tortues jusqu’en bas, il est en réalité bien plus ridicule et insensé de croire que quelque part, il y aurait une tortue qui flotte dans l’air. La science du comportement humain nous montre que les tortues ne peuvent pas léviter. Au contraire, on a bien des tortues jusqu’en bas. »
Et si le libre arbitre n’était qu’une illusion ? Dans un monde déterministe, il n’existe rien de tel qu’un comportement émergeant tout seul, par notre propre volonté (une tortue qui flotte dans l’air). Nous sommes enfermés dans un enchaînement causes et d’effets (une infinité de tortues jusqu’en bas), que ce soit les neurones de notre cerveau, notre génétique, notre famille, nos ancêtres, la société, l’histoire… l’univers ! Tout cela détermine nos actes, nos émotions et nos pensées, d’instant en instant, alors qu’à tout instant nous sommes dans l’illusion de notre totale liberté.
Le neuroscientifique Robert Sapolsky soutient que tout ce que nous pensons et faisons est en réalité dicté par les aléas de la génétique et par l’influence de notre environnement, deux facteurs qui échappent entièrement à notre contrôle.
Dans un monde dépourvu de libre arbitre, nous devons repenser entièrement ce que signifient les choix, la responsabilité, la morale et la justice. Ainsi, Sapolsky conclut que, bien qu’une telle perspective puisse être difficile à adopter, elle ne doit pas conduire à l’irresponsabilité des individus ni à l’anarchie mais, bien au contraire, à l’émergence d’une société plus humaine et plus juste.
Traduit de l’américain par Éric Loonis.
Vous pouvez vous procurer cet ouvrage aux Éditions ARPA ou sur Amazon
J’ai été psychologue clinicien dans un « institut », pour des enfants handicapés mentaux et psychiques et, vous savez quoi ? Ça se passait super bien ! Ils allaient tous à l’école horsdinaire et une fois adultes tous les employeurs du coin voulaient les embaucher. Si ! Si ! Nan ! Je rigole ! Sur la planète Utopia, décrite par l’ONU et la Commission européenne, oui, ça se passe comme ça. Mais en vrai, faut lire ce roman, pour voir le monde des Bisounours à l’envers. C’est une histoire où personne ne se rend compte et où tout le monde commence à se rendre compte. C’est dingue ! Bonne lecture ! ;=)
« Ce n’est plus le handicapé que l’on exclut de la société ordinaire, c’est le handicapé que l’on exclut de lui-même ! »
José, 7 ans, lourdement handicapé psychique, évolue entre école ordinaire et déscolarisation. Parviendra-t-il à rejoindre l’IME adapté à ses handicaps ? Un petit groupe de lycéens monte un dossier à propos de l’inclusion scolaire. Vont-ils réussir le concours « Lycéens de demain » et changer la société ? Au Comité Entente Handicap du Défenseur des droits, les responsables politiques de ces vingt dernières années sont confrontés aux travailleurs et usagers du médico-social pour enfants. Vont-ils parvenir à se comprendre ? Un jeune et dynamique avocat se lance à l’assaut de la loi de 2005. Parviendra-t-il à faire bouger les choses ? Un roman engagé, pour secouer le cocotier, qui remet en question l’idéologie fantastique de l’inclusion scolaire et les préjugés contre les instituts « goulags ».
Entre deux voyages en Inde et faire le deuil de ma chère maman, il m’aura fallu quatre années, juste pour écrire les pièces du puzzle qui allaient constituer ce premier roman. Puis, encore quatre années, cette fois d’écriture, après mon second voyage en Inde, nourri de multiples rencontres. J’achevais enfin les deux tomes en février 2020, juste avant le premier confinement. Ensuite, se furent de longues relectures et pas mal de corrections. Et puis, à l’approche de 2022, j’ai senti que c’était le bon moment. Alors, le voilà ! Mon premier grand roman !
C’est un roman d’amour, entre un presque père et sa presque fille. Un roman d’aventure, en Inde, mais aussi d’aventure intérieure, à la recherche des liens perdus. Un roman pour découvrir l’Inde et les Indiens, cette fabuleuse culture, paradoxale, entre modernité et traditions religieuses. Un roman ethnographique, quelque part, où l’on découvre les rites fascinants du devadasi. Et puis, tout du long de cette belle histoire, cette lancinante interrogation sur le sens même de la vie et de la mort, de la fragilité des liens qui nous unissent. De cette douleur des ruptures et des pertes qui nous fait nous demander s’il n’existerait pas comme un univers, parallèle, où nos amours perdues pourraient être là, à nouveau.
L’histoire de deux deuils, qui semblent traverser le temps et l’espace pour se rejoindre sur les trames mystérieuses de l’amour, traversées d’obscures forces spirituelles.
Au départ, l’histoire est tragique. Perdre sa femme, son enfant. Perdre son père, sa mère. Deux être dépossédés errent dans l’univers et, sans le savoir encore, ils finiront par se rencontrer. Une rencontre extraordinaire, au cœur de l’Inde, avec cette petite fille un peu autiste, vouée à devenir l’enfant de la déesse. Paul fera tout pour arracher Jeevana à son funeste destin. Il devra pour cela se reconstruire intérieurement, dépasser son deuil et mettre toutes ses forces et son talent pour tenter d’adopter la petite indienne.
« Jeevana, c’est une cuillère à café pour vider l’océan, mais je sens que je dois le faire ! Parce que, parfois, une cuillère à café d’amour, ça peut transformer un océan d’indifférence. »
Dans cette histoire, où les émotions s’égrènent au fil des pages, on voyage dans l’Inde des châteaux, des temples et des grands palais, on découvre la culture indienne et ses religions, on rencontre de multiples personnages, des Indiens les plus modestes, jusqu’aux sadhus et gourous. Plus qu’une histoire d’amour, ce roman nous invite aussi à une profonde réflexion sur le sens des attachements humains, de la mort, du destin, des signes et des univers infinis. On y découvrira, sur la fin, une belle envolée fantastique, onirique, offrant l’occasion, au lecteur, de se poser quelques questions fondamentales. Ce roman est donc plus qu’une fiction, mais une œuvre initiatique.
Une invitation à décrocher du réel.
Un petit recueil de nouvelles. Certaines sont très courtes, d’autres bien plus consistantes, mais pour chacune j’ai tenté l’originalité, le drame, l’interrogation, le rire parfois, le truc qui dérange aussi. Ouais, c’est ça : décrocher du réel.
« – Je suis bien un childbot, j’ai huit ans, je m’appelle Jérémie, je suis un AFT-5800, dernière génération et… voici ma maman humaine Mélinda. »
Inviter Frida Kahlo au restau… Jésus qui annonce au JT qu’il vient sauver le monde… Robert et Tony qui se retrouvent enfermés dans une pyramide, ouh là là ! Et puis, elle n’entend plus battre son cœur, mais l’aime-t-il ? Elle n’entend plus battre son cœur, mais va-t-elle s’en débarrasser ? En tout cas, ces deux-là, par emails interposés, font dialogue de sourds, et ça pourrait mal finir… Saviez-vous que les bons cauchemars existent ? Non, non ? Si un grain de sable pouvait parler, que dirait-il ?
Un jour, peut-être, ils nous enfermerons tous dans des univers virtuels… Un jour, peut-être, un enfant robot viendra combler une femme en manque d’enfant, qui sait ? « Tu es », lui écrit-il, car elle est tout pour lui ! Et puis, quand l’aiguillage entre l’enfer et le paradis vient à dérayer. Oups ! Heureusement que des anges veillent au grain ! Ouf ! Un recueil de nouvelles, petites et grandes, pour s’amuser, s’émotionner, s’étonner, rire et pleurer. Un petit régal !