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Écrits et traductions d’Éric Loonis

N’importe quoi !

J’ai été psychologue clinicien dans un « institut », pour des enfants handicapés mentaux et psychiques et, vous savez quoi ? Ça se passait super bien ! Ils allaient tous à l’école horsdinaire et une fois adultes tous les employeurs du coin voulaient les embaucher. Si ! Si ! Nan ! Je rigole ! Sur la planète Utopia, décrite par l’ONU et la Commission européenne, oui, ça se passe comme ça. Mais en vrai, faut lire ce roman, pour voir le monde des Bisounours à l’envers. C’est une histoire où personne ne se rend compte et où tout le monde commence à se rendre compte. C’est dingue ! Bonne lecture ! ;=)

« Ce n’est plus le handicapé que l’on exclut de la société ordinaire, c’est le handicapé que l’on exclut de lui-même ! »

José, 7 ans, lourdement handicapé psychique, évolue entre école ordinaire et déscolarisation. Parviendra-t-il à rejoindre l’IME adapté à ses handicaps ? Un petit groupe de lycéens monte un dossier à propos de l’inclusion scolaire. Vont-ils réussir le concours « Lycéens de demain » et changer la société ? Au Comité Entente Handicap du Défenseur des droits, les responsables politiques de ces vingt dernières années sont confrontés aux travailleurs et usagers du médico-social pour enfants. Vont-ils parvenir à se comprendre ? Un jeune et dynamique avocat se lance à l’assaut de la loi de 2005. Parviendra-t-il à faire bouger les choses ? Un roman engagé, pour secouer le cocotier, qui remet en question l’idéologie fantastique de l’inclusion scolaire et les préjugés contre les instituts « goulags ».

Saut d’univers

Bouddhisme et science pour changer d’univers

Mon tout premier livre de spiritualité-fiction. Un texte qui parle de spiritualité, mais qui ne se prend pas au sérieux. Pour cela, la spiritualité est mêlée à de la science et débouche sur quelque méthode pratique, un peu « magique », pouvant éventuellement donner des résultats concrets, à condition d’y croire ! Tout l’art de la spiritualité-fiction est de se donner de la vraisemblance, voire de la plausibilité, en mélangeant astucieusement le spirituel authentique et la science la plus rationnelle, tout en y ajoutant le petit zeste de fantasme, de magie, de rêve et d’espérance qui habite tout humain.

Sauter d’univers dans le multivers, bouddhisme et science nous aident à l’imaginer et, peut-être, le tenter…

Qu’il s’agisse des enseignements bouddhistes les plus profonds ou des résultats et des spéculations de la science physique moderne, tous s’accordent sur le modèle d’un univers sous-tendu pas une trame quantique, immergé dans un multivers. Le propos de cet ouvrage de spiritualité-fiction est d’expliquer comment il est possible, non pas de changer l’univers dans lequel nous vivons, mais comment il serait possible de sauter d’univers, de passer tout simplement dans un univers plus ou moins parallèle, afin de vivre autre chose que ce que l’on vit actuellement.

Basé sur une bibliographie en grande partie scientifique de 45 références, illustré de 48 schémas et figures, comportant un lexique de 27 termes sanskrits expliqués et 99 notes explicatives en fin d’ouvrage, ce livre hors normes, à la fois de science et de spiritualité, de spiritualité-fiction, ravira tous ceux qui rêvent les épousailles de l’Orient et de l’Occident, de la spiritualité et de la science moderne.

« La pensée et l’intelligence créatrices sont souvent, elles aussi, le signe d’un saut matriciel, dans un autre univers. »

Pour cela, l’ouvrage expose, d’une part, les enseignements bouddhistes de l’école Mādhyamika et du philosophe Nagarjuna et, d’autre part, les travaux en mécanique quantique, ceci afin de comprendre la suite : la définition d’une matrice informationnelle (déjà perçue par le bouddhisme avec la « Tour Vairocana » et le « filet d’Indra ») et sa dimension multidimensionnelle (l’espace de Hilbert) qui nous ouvre à cette idée de multivers. À partir de là, la question de la « lecture » et du « lecteur » de cette matrice est posée, ouvrant le champ à cette hypothèse fantastique d’un saut de notre univers vers un autre univers. Les méthodes bouddhistes méditatives sont proposées pour tenter ce fabuleux voyage dans la matrice informationnelle. À vous d’essayer !

« L’espace et le temps sont les modalités par lesquelles nous pensons et non les conditions dans lesquelles nous vivons. » Albert Einstein

L’enfant de la déesse (tomes 1 & 2)

Entre deux voyages en Inde et faire le deuil de ma chère maman, il m’aura fallu quatre années, juste pour écrire les pièces du puzzle qui allaient constituer ce premier roman. Puis, encore quatre années, cette fois d’écriture, après mon second voyage en Inde, nourri de multiples rencontres. J’achevais enfin les deux tomes en février 2020, juste avant le premier confinement. Ensuite, se furent de longues relectures et pas mal de corrections. Et puis, à l’approche de 2022, j’ai senti que c’était le bon moment. Alors, le voilà ! Mon premier grand roman !

C’est un roman d’amour, entre un presque père et sa presque fille. Un roman d’aventure, en Inde, mais aussi d’aventure intérieure, à la recherche des liens perdus. Un roman pour découvrir l’Inde et les Indiens, cette fabuleuse culture, paradoxale, entre modernité et traditions religieuses. Un roman ethnographique, quelque part, où l’on découvre les rites fascinants du devadasi. Et puis, tout du long de cette belle histoire, cette lancinante interrogation sur le sens même de la vie et de la mort, de la fragilité des liens qui nous unissent. De cette douleur des ruptures et des pertes qui nous fait nous demander s’il n’existerait pas comme un univers, parallèle, où nos amours perdues pourraient être là, à nouveau.

L’histoire de deux deuils, qui semblent traverser le temps et l’espace pour se rejoindre sur les trames mystérieuses de l’amour, traversées d’obscures forces spirituelles.

Au départ, l’histoire est tragique. Perdre sa femme, son enfant. Perdre son père, sa mère. Deux être dépossédés errent dans l’univers et, sans le savoir encore, ils finiront par se rencontrer. Une rencontre extraordinaire, au cœur de l’Inde, avec cette petite fille un peu autiste, vouée à devenir l’enfant de la déesse. Paul fera tout pour arracher Jeevana à son funeste destin. Il devra pour cela se reconstruire intérieurement, dépasser son deuil et mettre toutes ses forces et son talent pour tenter d’adopter la petite indienne.

« Jeevana, c’est une cuillère à café pour vider l’océan, mais je sens que je dois le faire ! Parce que, parfois, une cuillère à café d’amour, ça peut transformer un océan d’indifférence. »

Dans cette histoire, où les émotions s’égrènent au fil des pages, on voyage dans l’Inde des châteaux, des temples et des grands palais, on découvre la culture indienne et ses religions, on rencontre de multiples personnages, des Indiens les plus modestes, jusqu’aux sadhus et gourous. Plus qu’une histoire d’amour, ce roman nous invite aussi à une profonde réflexion sur le sens des attachements humains, de la mort, du destin, des signes et des univers infinis. On y découvrira, sur la fin, une belle envolée fantastique, onirique, offrant l’occasion, au lecteur, de se poser quelques questions fondamentales. Ce roman est donc plus qu’une fiction, mais une œuvre initiatique.

Tome 1
Tome 2

Le lama écarlate

Religion et méditation

En fouillant dans mes vieux fichiers, j’ai encore trouvé quelques écrits inspirés, des dialogues bouddhistes, dont je ne savais pas très bien que faire. Et puis, m’est venue l’idée de les regrouper dans un petit livre, qui aurait été composé à partir des enseignements d’un vieux lama tibétain. Il est sympa ce lama et il pourrait très bien exister dans un univers parallèle. En tout cas, il me permet de présenter aux lecteurs ce second ouvrage de spiritualité-fiction, qui devrait plaire à tous ceux qui attendent du bouddhisme autre chose que le ressassement de vieilles balivernes.

Libres pensées bouddhistes à propos de la méditation, de la religion, de la science et de l’univers.

Enfant, celui qui allait devenir « Lama Écarlate » versa dans le bac d’un teinturier, contenant deux cents draps pour le monastère du coin, une substance à propos de laquelle personne ne s’accorde, mais qui eut pour effet de changer définitivement la couleur de la teinture. Au lieu de l’ocre ou du safran ou de l’orange ou du rouge ou du brun, ce fut une sorte de couleur étrange, un rouge vif profond, vibrant, presque lumineux. On l’appela « écarlate ». La punition du moinillon fut qu’il serait le seul propriétaire des deux cent draps écarlates, ceci afin qu’il s’en vêtît toute sa vie durant, portant à jamais sur lui le signe coloré de sa faute. On se mit à l’appeler « Lama Écarlate » et l’on finit par oublier son vrai nom.

« La religion morte est celle qui est figée dans ses certitudes à jamais. La religion vive est celle qui perpétue et alimente l’interrogation de l’âme humaine. »

Par la suite, Lama Écarlate fut contraint d’émigrer aux États-Unis pour fuir l’invasion chinoise et ses atrocités. Là, il mit à profit l’aide octroyé par ce grand pays occidental et suivit des études avancées en physique théorique et en psychologie. Il a acquis une culture avancée en philosophie, en religions comparées et bien d’autres domaines de la connaissance occidentale. Cet ouvrage de spiritualité-fiction a été réalisé à partir de la compilation de causeries et de questions-réponses avec Lama Écarlate Rinpoché. Au travers de ses propos et réponses éclairants et prémonitoires (première partie), Lama Écarlate  nous invite à comprendre la véritable « structure » de l’Ego et les assises du détournement de la pureté de l’esprit religieux pour servir les désirs sans fin de cet Ego, ce que l’on pourrait appeler un « matérialisme religieux ». Dans la seconde partie, Lama Écarlate répond par emails à ses correspondants qui l’interrogent sur la méditation, la mise en pratique du bouddhisme, la religion et la science. Les réponses de Lama Écarlate sont toujours originales, quelque peu iconoclastes, relevant d’un bouddhisme originel, marqué par sa personnalité particulière.